Le ministère de la géologie, Mines et Industrie de l’Angola s’est illustré au cours de ces derniers temps dans la promotion de l’industrie nationale. Cette dernière a connu un taux de croissance d’environ 8% au cours de cette année. Quatre nouvelles usines ont d’ailleurs été inaugurées dans la région de Huambo (centre de l’Angola) dans le but de relancer le secteur industriel au regard du contexte international actuel. L’Angola se doit en effet d’être compétitif face à la mondialisation et à l’expansion des échanges internationaux. En outre, une cimenterie estimée à 100 millions de dollars US a également été inaugurée par le ministre de l’industrie Joaquim David au cours de cette semaine. Cette usine est susceptible de produire près de 720 000 tonnes de ciment par an. Pour relever le niveau de son industrie, le gouvernement angolais avait investi près de 9 milliards de dollars US dans le cadre d’un programme de développement de l’industrie de transformation pour une période de 3 ans. Une partie de ces fonds a été consacrée à la reconstitution du potentiel humain et à la formation de cadre. Les autorités nationales s’appesantissent sur la création d’infrastructures d’appui au développement et la mise en œuvre d’un projet de substitution d’importations. Si le pétrole et le diamant constituent les principaux produits de son industrie, l’Angola montre actuellement de plus en plus d’intérêt pour les usines de transformation, l’agro-alimentaire et le textile. L’économie de l’Angola est basée sur l’initiative privée et le partenariat public-privé. Les prévisions de sa croissance sont très optimistes pour cette année.
Ce pays d’Afrique australe pourrait devenir la cinquième puissance économique du continent au cours de la prochaine décennie si les efforts de modernisation sont maintenus.