Le conseil exécutif du Fonds Monétaire International (FMI) se réunira dans quelques semaines pour statuer sur la relance de sa coopération avec le Zimbabwe. Si la réunion de l’institution de Bretton Woods s’achève en faveur du Zimbabwe, de nouvelles lignes de crédit pourraient être octroyées au pays, après une interruption de 10 ans. En outre, les reformes mises en place par le Zimbabwe pourrait œuvrer en sa faveur dans la prise de décision du FMI. Le ministre zimbabwéen des finances Tendai Biti se dit confiant quant à l’issue de la réunion de l’institution financière internationale. En effet, le cadre macro-économique national, qui avait été perturbé suite à une inflation hors norme, s’est stabilisé. Si l’institution de Bretton Woods rouvre ses robinets, le Zimbabwe pourrait mettre à exécution son plan d’apurement des arriérés. La dette internationale a en effet empêché au pays de hisser plus haut son économie. La dette extérieure du Zimbabwe qui s’élève à plus de 9 milliards de dollars US semble insoutenable pour l’économie nationale. Le FMI doit par ailleurs tenir compte des autres créanciers du Zimbabwe avant de prendre sa décision. Il a à cet effet pris part à une réunion conjointe avec la banque mondiale pour coordonner la gestion du règlement de la dette extérieure du pays. Ainsi la prochaine réunion du FMI va formuler des recommandations sur la manière dont la dette du Zimbabwe devrait être abordée.
Si le Zimbabwe suit à la lettre les recommandations de cette institution financière, elle pourrait adhérer à l’Initiative des Pays Pauvres très Endettés. Ce programme permet aux pays qui en bénéficient d’alléger leurs dettes. Pour être admis à cette initiative, un pays doit être confronté à un endettement insoutenable et établir des reformes à travers les programmes du FMI.