Plusieurs voix se sont levées ces derniers jours en Afrique du sud pour dénoncer les impacts négatifs des relations économiques de la Nation arc-en-ciel avec la Chine. Pour les experts sud-africains, ce partenariat est à l’origine des destructions massives d’emplois, de la diminution des exportations de l’Afrique du sud et de l’aggravation du chômage. Cette observation est aussi partagée par un groupe de chercheurs britanniques financé par l’ « Economic and Social Research Council ». Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) sud-africaines ne tiennent plus le coup et disparaissent face à la concurrence de produits importés de la Chine. Ces derniers sont toujours bon marché et beaucoup plus accessibles à la population nationale. L’économie de la première puissance continentale aurait ainsi perdu près d’un milliard de dollars US au cours de la dernière décennie soit une moyenne annuelle de 100 millions de dollars US. L’Afrique du sud qui emploie plus d’un millions de personnes aurait perdu 80 000 emplois pendant la même période. Les secteurs les plus vulnérables à la concurrence chinoise sont l’industrie textile, l’électronique et l’industrie de la fabrication de chaussures. La baisse de la production affecte de ce fait les échanges commerciaux du pays avec ses partenaires économiques du continent et de la sous-région. Pour faire face à cette réalité, certains experts sud-africains proposent de rétablir une préférence communautaire en instaurant un protectionnisme commercial aux portes de leur pays. Avec cette politique, ces analystes espèrent protéger les producteurs sud-africains contre la concurrence chinoise.
Les mesures à prendre consistent essentiellement à freiner les importations en imposant de barrières douanières ou de lois contraignantes pour les produits chinois. L’objectif étant bien sur de permettre au pays de retrouver l’emploi, de réduire la croissance et de rétablir la croissance.