Alors que la chine convoite le cuivre en République Démocratique du Congo, la Corée du Sud semble s’intéresser de près au pétrole de ce sous-continent au cœur de l’Afrique. La Société Nationale du Pétrole de Corée, KNOC, a exprimé son intérêt pour l’or noir de la cuvette centrale au niveau des blocs 15,16 et 17. C’est à l’issue du dernier forum industriel Corée-Afrique, que le ministère des hydrocarbures congolais a publié un communiqué de presse annonçant la nouvelle. Dans le cadre de ce forum les entretiens tenus entre la délégation congolaise et les autorités sud-coréennes ont conduit à un accord de principe sur 4 projets phares dans le secteur en RDC. Le premier d’entre eux est celui de la construction d’une raffinerie pour la société congolaise des industries de raffinerie, Socir, tandis que le second et le troisième sont respectivement l’installation d’un nouveau pipeline ainsi que le renforcement des capacités de la congolaise des hydrocarbures, Cohydro. Le quatrième et dernier accord concerne la formation et la mise à niveau des cadres congolais dans la filière pétrolière, particulièrement des géologues. Actuellement 15ième puissance économique mondiale par son PIB, la Corée du sud reste l’un des premiers importateurs mondiaux de l’or noir suite à l’absence de l’huile minérale sous son propre sol. Ce dragon d’Asie a donc besoin de beaucoup de pétrole pour soutenir sa consommation en tant que pays développé. Dès lors Séoul souhaite renforcer l’axe Congo-Corée dans ce sens. Au cours de son allocution, le chef d’Etat sud-coréen a rappelé avec insistance l’opportunité que représente la RDC en matière d’hydrocarbure pour son pays.
Celui-ci a également ajouté que Séoul apporterait une forte expertise à Kinshasa en signalant par ailleurs que les pourparlers entre les deux partis seraient en bonne voie. L’année dernière déjà une rencontre entre les chefs d’Etat des deux pays avait permis d mettre en route le partenariat de développer une expertise congolaise en matière de stockage t distribution de pétrole.