La Zambie vient de perdre 10 places sur le dernier classement Doing business de la banque mondiale. Ce pays qui arrivait à la 84ième place du rapport de l’année passée, a chuté à la 94ième place. L’indice Doing business évalue essentiellement la facilité ou non de faire des affaires dans un pays. Il est publié par la banque mondiale et la société financière internationale. Le classement se base sur plusieurs dimensions de l’environnement réglementaire qui entoure les entreprises. Il tient compte des mesures quantitatives de la réglementation pour le démarrage des entreprises, de l’octroi des permis de construire, du transfert de propriété et de la possibilité de l’obtention du crédit. Cette année marque la 10ième édition de ce rapport sur le climat des affaires dans le monde. A travers ce classement, la banque mondiale exige aux Etats d’assurer la protection des investisseurs et du commerce transfrontalier. Les analystes économiques zambiens n’ont pas manqué de relever la coïncidence entre cette régression et l’accession au pouvoir du nouveau président. Pour eux, la nouvelle administration a multiplié des taxes à l’encontre des entreprises minières au point de créer la panique dans le chef des investisseurs. En effet, la Zambie n’a pu réaliser qu’une seule réforme au cours de l’année passée. Le rapport de la banque mondiale indique que cet Etat de l’Afrique australe a réussi à renforcer le processus d’insolvabilité en introduisant de nouvelles règles. Toutefois, cette régression zambienne sur le plan du climat des affaires a fait réfléchir les autorités nationales. Elles ont promis de mettre tout en œuvre pour que l’activité économique et le développement du secteur privé bénéficient de règles claires et cohérentes.
Ces lois permettraient de clarifier et de faciliter le règlement des différends entre l’Etat et les entreprises. Pour les experts, ce rapport Doing business doit être considéré comme une sonnette d’alarme pour le pouvoir en place dans la conduite de sa politique économique.