Le premier ministre de la République Démocratique du Congo vient de dévoiler les axes prioritaires de son budget 2013. Les premières directions sont celles des infrastructures routières qui avaient été lancé durant le précédent mandat. Il s’agit de réhabiliter et moderniser environ 34000 km de routes et 25000 km de pistes rurales à l’échéance 2016. Les voies ferrées, fluviales et lacustres sont également en réaménagement dans la mesure où elles sont considérées comme vitales pour le développement de l’activité économique du pays. Pour le premier ministre l’objectif est de développer est de relier les pôles économiques du pays afin de favoriser l’éclosion d’un marché intérieur compétitif par rapport au produits importés. Par ailleurs les experts de l’économie congolaise estiment qu’une fois de plus l’exécutif du pays a fortement sous-estimé les revenus relatifs au secteur minier dans le budget 2013 alors que ce dernier est en réalité le pilier de la production et l’exportation du pays. La question se pause encore sur les trous noirs vers lesquels s’évanouissent ces revenus miniers. Le gouvernement pense avoir préservé les chances d’une croissance économique soutenu par des structures de rendement interne au regard des chocs économiques externes probables. Cependant le chef du gouvernement a rappelé que la guerre à l’est du pays a coûte près de 430 millions de dollars aux deniers publics et des manques à gagner fiscaux estimés aujourd’hui à près de 107 millions de dollars. Aussi les efforts de guerres continuent à aspirer une partie des fonds publics. Le gouvernement s’est félicité d’avoir maîtrisé l’inflation qui reste en dessous des 4% pour l’année en cours et pourrait encore baisser l’année prochaine.
Le ministre a insisté sur le fait que la visibilité des actions de structuration actuellement menée ne pourra réellement être évaluée que dans 15 ou 20 ans pour savoir si le pays prend une bonne direction sous l’actuel gouvernement.