Une bonne nouvelle vient de tomber pour le Zimbabwe. Le groupe d’observateurs mandatés par les nations unies, pour vérifier le respect par Lusaka des normes internationales pour l’exploitation des mines du pays, ont rendu leur rapport et Lusaka est lavé de tout soupçon. En effet, le rapport conclus que le pays respecte les normes et répond aux attentes de la communauté internationale. C’est Un groupe d’observateurs constitués de 80 pays de différents continents qui a mené l’enquête. Désormais les diamants en provenance du Zimbabwe ne seront plus automatiquement contrôlés avant d’atterrir sur le marché mondial. L’équipe de Kimberley a confirmé l’arrêt de la surveillance qu’elle exerçait sur les diamants en provenance des gisements de Marange, à l’est du pays. Avec cette nouvelle étape, le diamant zimbabwéen n’est plus considéré comme diamant du sang. D’après l’organisation cette décision fait suite aux efforts significatifs consentis par le gouvernement pour répondre aux exigences du processus. C’est depuis plus d’une année que Lusaka s’est dévoué à rétablir l’image de son diamant. Il y a 4 ans, le processus de Kimberley avait pris des mesures de sanction contre le Zimbabwe après des exactions commis par l’armé sur le site minier, en causant la mort de près de 200 personnes. Le pays pourront dés lors, jouir librement des ressources naturelles dont dispose le pays, ils espèrent par ailleurs que cette manne contribuera sensiblement à la croissance économique du pays. Néanmoins, certaines ONG continuent à décrier le fait que les revenus du diamant ne profitent pas vraiment à la population locale.
Une grande partie des recettes alimente les fonds privés de certains oligarques proches du pouvoir. Pour les experts de la question, il serait prudent de ne pas s’avancer sur les impacts économiques à ressentir dans le pays. Quelques chiffres macroscopiques se verront prendre du volume mais la redistribution des richesses pour le bien nationale est une autre question à laquelle seul le temps pourra répondre.