Lundi dernier, le premier ministre congolais a fait son compte rendu, à la chambre haute de l’assemblé, sur la situation macroéconomique de son pays. Au regard des propos tenus, celui-ci estime encourageant les avancées que connait le Congo. Le premier indicateur à présenter fut la croissance économique pour l’année 2012 qui se situera fin décembre à 7,2% et devra atteindre les 8,2% l’année prochaine. Il a insisté sur le fait qu’il s’agit de la quatrième année consécutive où la République Démocratique du Congo affiche un taux de croissance nageant autour des 7%. Le chef du gouvernement n’a pas manqué de rappeler que sur les 52 dernières années, depuis que le pays est indépendant, aucun gouvernement n’a réalisé un taux de croissance aussi soutenue durant une aussi longue période. Par ailleurs, c’est depuis 1973 que le pays n’a plus atteint des taux de croissance supérieur à 8,1%, voila pourquoi il félicite son équipe et pense qu’économiquement parlant, le Congo serait sur la bonne voie. Comme unité de comparaison, le premier ministre a cité la moyenne globale de la croissance en Afrique subsaharienne qui se situe autour de 5,5% et la RDC reste largement dessus avec presque 3 points d’écart. Le second paramètre clef preuve d’une économie maîtrisé, a été le taux d’inflation que le premier ministre a déclaré sous contrôle. Pour la fin de l’année en cours il devrait se stabiliser aux environs des 3%. Cette présentation aux fanfares intervient juste après que le Fonds Monétaire International ait refusé de poursuivre son soutien à second programme économique du pays, suite à des zones d’ombre sur les contrats miniers que le gouvernement congolais aurait signé avec certains de ses partenaires.
Kinshasa avait qualifié cette réaction de disproportionnée par rapport à l’ensemble des efforts consentis. Au sortir de la séance, plusieurs sénateurs ont salué les efforts du gouvernement tout en rappelant qu’il faudrait encore redoubler d’effort, car les potentialités du pays autorisent des résultats 10 fois meilleurs.