Luanda a publié les chiffres relatifs à la production pétrolière au cours de l’année qui vient de s’achever. Ils s’élèvent en moyenne à 1,7 millions de barils par jour. Le secteur a connu au début de l’année passé le lancement de la production dans le cadre du projet satellite de kizomba, au niveau du bloc 15 de l’offshore angolais.
Au cours de 2012, la production n’a pas été régulière. Elle a connu de fortes oscillations, liées aux problèmes de manutention ainsi qu’aux difficultés techniques. Ces perturbations ont donc conduit à des résultats en dessous des prévisions nationales. Cependant, d’après le ministère du pétrole, les prévisions restent positives. Le pays s’est fixé comme objectif d’augmenter sa production à 1,8 million de barils par jour sur les deux prochaines années, puis d’atteindre une moyenne journalière de 2 millions de barils à l’horizon 2014. Pour arriver à cet objectif, Luanda compte particulièrement sur la production du projet satellite de Kizomba, qui sera augmentée jusqu’à 100000 barils par jour au moins. A ce rythme, les champs pétroliers de Mavacola et Clochas alimenteront la production nationale sur une période de plus de 7 ans, avec leurs réserves évaluées à 250 millions de barils actuellement. Le pays nourrit également l’espoir de la découverte d’autres champs pétroliers dans les blocs qui n’ont pas encore été totalement explorés. La gestion et l’exportation du pétrole angolais sont confiées à la compagnie publique Sonangol, qui s’occupe de 45% des exportations du pays et génère le 1/3 du PIB angolais. L’économie du pays dépend considérablement de l’exportation du pétrole et du diamant. Ce modèle expose donc l’Angola aux fluctuations des cours sur le marché international. C’est pourquoi Luanda a lancé des chantiers d’infrastructures, d’amélioration du climat des affaires et du cadre juridique pour faciliter la diversification économique du pays.