2012 a été la première année pleine pendant laquelle la production du pétrole s’est développée au Niger. A la fin de cette période, les résultats financiers sont très encourageants. Le Trésor Public nigérien a engrangé 192 millions de dollars provenant des revenus pétroliers.
D’après le ministre d’Etat Foumakoye Gado, qui s’exprimait dimanche devant la presse à l’occasion du bilan annuel des activités du gouvernement, ces gains ont été perçus sur les impôts issus de la vente du brut nigérien. Ces recettes sont divisées en deux catégories : celles qui proviennent de l’exploitation du pétrole brut et celles qui sont issues des activités de raffinage. Le Trésor Public nigérien a reçu 94 millions de dollars de revenus financiers de la première catégorie. Quant à la seconde, elle a rapporté un bénéfice de 98 millions de dollars aux caisses nigériennes. Côté statistiques, le Niger a produit 604 884 tonnes de brut durant toute l’année passée. Ce qui équivaut à une moyenne de 12 467 barils par jour. Malgré l’apport financier considérable de cette exploitation, les objectifs que le secteur s’était fixé en début d’exercice n’ont pas été atteints. En s’engageant avec la China National Petroleum Corporation (CNPC) comme partenaire, le gouvernement nigérien avait annoncé une production pétrolière moyenne de 20 000 barils par jour. Comme justificatif à cet écart négatif, le ministre de tutelle a déploré une surestimation des capacités de production de 20 puits pétroliers fournisseurs de la raffinerie de Zinder. En ce début d’année, la CNPC s’est engagée à rectifier le tir : pour atteindre la moyenne attendue, elle compte exploiter 3 puits en plus de la vingtaine déjà opérationnelle.