A travers l’Association Internationale de Développement (IDA), le gouvernement congolais et la Banque Mondiale ont précédemment lancé, le week-end dernier, le projet « forêt et diversification économique ». D’un coût global de plus de 32 millions de dollars, ce projet répondrait à l’ambition des autorités congolaises d’assurer l’émergence, en dehors du pétrole, de secteurs dynamiques en vue de promouvoir le développement durable du pays. Outre cet objectif, l’initiative des deux partenaires viserait, comme l’atteste leur différent point de vue, à créer un environnement favorable à l’investissement privé et à la promotion des producteurs dans le secteur forestier. En effet, selon les autorités du Congo, la mise en œuvre de ce plan permettra de mieux valoriser l’une des ressources naturelles majeures et renouvelable du pays, à savoir la forêt. Aussi, contribuera-t-elle, aux dires des mêmes, à améliorer la valeur ajoutée en augmentant la participation du secteur forestier dans la formation du produit intérieur brut. Notons qu’avec 22 millions d’hectares de forêt, la République du Congo est l’un des pays riches de la planète en matière de ressources forestières.
Quant au directeur des opérations de la Banque Mondiale au Congo, il a indiqué que : « le lancement de ce projet est le premier » dans lequel eux s’associent en République du Congo, « c’est aussi une première qui inaugure un partenariat durable et fructueux ». Signé en 2012, l’accord sur la diversification économique entre la Banque et le gouvernement prévoit un cofinancement du projet, respectivement à hauteur de 10 (par l’institution) et 22,6 millions de dollars (par l’Etat congolais. Somme toute, bien qu’à ses débuts, le partenariat, entre ces deux entités, se veut porteur de fruits en raison des autres domaines que va concerner cette diversification, notamment les transports, les mines et l’agriculture.