Le Rwanda continue sa lancé vers un meilleur statut économique à l’horizon 2020. Dans sa démarche, un nouveau partenaire vient de confirmer son soutient. Il s’agit de l’industriel américain Microsoft. Ce dernier a annoncé que le Rwanda faisait partie des candidats sélectionnés parmi les Etats africains pour participer à un programme qui vise à doter le continent d’un million de PME en ligne et encourager l’entreprenariat.
Le programme a été baptisé « Microsoft4Africa », ce qui se traduit par Microsoft pour l’Afrique, et permettra d’injecter 75% des nouveaux diplômés choisis dans le marché de l’emploi. Pour son exécution complète, l’initiative va demander un investissement total de 75 millions de dollars. Selon les autorités du pays, ce projet aura un impact réel sur l’économie nationale et touchera quasiment à tous les domaines du développement économique. En effet, en plus d’être un secteur d’activité générateur de ressources, l’informatique est devenue un soutien nécessaire au développement d’autres secteurs.
Pour les dirigeants du groupe américain, la descente en Afrique n’est pas seulement une question de candeur d’âme, mais aussi un positionnement économique répondant aux promesses du continent. L’initiative tombe à point nommé pour le Rwanda. Depuis un moment, le pays a lancé un programme d’autonomisation des jeunes. Le programme a pour ambition d’encourager les jeunes à plus d’entreprenariat, dans une logique de création d’emplois. Kigali a annoncé que ce programme toucherait particulièrement à 5 secteurs clé: l’e-gouvernance, e-santé, l’e-agriculture, l’e-éducation et la croissance des PME grâce à la puissance des TIC.
Pour les observateurs, le choix du Rwanda par l’entreprise américaine n’est pas un hasard. Bien que ne disposant pas de richesses naturelles considérables, le pays a acquis une stabilité politique évidente et affiche une croissance économique réelle. Les réformes qui ont été menées par l’actuel régime ont porté leurs fruits et le système éducatif occupe une place de choix dans la stratégie du pays. Or, le secteur numérique consomme surtout le cerveau comme matière première et non des ressources naturelles.