Luanda a annoncé le choix d’intervenant pour les travaux en ingénierie d’approvisionnement, de construction et d’installation d’élément de production dans le cadre d’exécution de la deuxième phase du projet satellite de Kizomba, une plateforme située sur le bloc 15 de l’offshore angolais.
Les entreprises ayant remporté le marché par contrat d’adjudication sont la Saipem S.A et la Petromar. Pour ce qui est des points essentiels du cahier des charges, la Sonangol et ses associés attendent de l’opérateur l’exécution des travaux en génie civile, l’approvisionnement, la fabrication ainsi que la livraison clé en main des oléoducs et différentes canalisations d’injection d’eau. Ces dernières doivent avoir une portée d’au moins 59 km pour satisfaire aux contraintes de la demande. Ils attendent également l’installation des terminaisons, des piliers d’aspirations et des connecteurs rigides pour les installations.
L’une des particularités de cette opération est que la totalité des activités de fabrication, pour les besoin de ces installations, aura lieu sur le territoire angolais, au niveau des chantiers Soyo et Ambriz. De la sorte, le pays s’assure d’un transfert de savoir-faire à l’industrie locale tout en contribuant également à l’économie locale. Le projet Kizomba est développé par ExxonMobil, actionnaire majoritaire avec environ 40% des parts dans l’actionnariat. Aussi, quelques partenaires à l’instar de BP Exploration, Agip Angola et Statoil l’accompagne avec des participations respectives de 26,67%; 20% et 13.33%.
L’Etat angolais, par le biais de la compagnie Sonangol tient la place de concessionnaire dans le montage du projet. La production de la phase I du projet a débuté il y a près de 9 mois tandis que celle de la phase II est attendue au deuxième trimestre de l’année prochaine. La réalisation de ce projet s’inscrit dans le cadre globale d’une augmentation des capacités de production pétrolière du pays.