Le processus de réouverture de la mine de Namib est en cours. Selon les informations officielles, le projet avance conformément aux délais et c’est la compagnie North River Resources (NRR) qui s’occupera de sa nouvelle exploitation.
NRR détient la totalité des parts d’exploitation de la mine et l’Etat ne perçoit que les taxes et autres redevances liées à son exploitation. D’après l’administration de la compagnie, l’exploitation devrait débuter dans un avenir très proche, au plus tard le mois prochain. Le site minier est surtout connu pour ses réserves en plomb, zinc et argent. Pendant plus de 20 ans, le gisement avait permis à la compagnie de maintenir une production constante.
A en croire le directeur exécutif de North River Resources, les études préliminaires ont été menées avec succès et les résultats sont concluants. L’entreprise minière est déjà prête à commencer la production, il ne resterait que quelques formalités pour le démarrage des forages dans la mine. Jusque là, ce sont les couches supérieures de 3 gisements qui ont été principalement exploitées.
Il s’agit des gisements appelés gisements du Nord, de Jonction et du Sud. Pour les gisements Sud et Jonction, les exploitations sont allées jusqu’à la 7ième couche tandis que pour le gisement Nord, seule la 2ième couche a été atteinte. Les rapports de l’étude préliminaire font état de réserves exploitables. Lors de sa première exploitation, le site avait produit prêt de 700.000 tonnes de minerai, principalement constitués de plomb, de zinc et d’argent. Il s’agissait d’environ 100.000 tonnes de plomb et de zinc ainsi que plus d’un million d’onces d’argent.
A ce jour, les études montrent que seulement 50% des minerais du site ont été exploité, les réserves de minerait restant sont évaluées à 668.000 tonnes avec une teneur de 6,6% de zinc, 2,5% de plomb et 46g/t d’argent.