Des investisseurs européens intéressés par les domaines de la construction, de l’énergie et des infrastructures ont clos, hier mercredi, 3 jours de prospection au Libéria. Une information relayée par le ministère libérien des Affaires étrangères.
Quelques années après la fin de la guerre civile, le Libéria demeure toujours un vaste chantier car le pays manque cruellement d’infrastructures. Aussi, le gouvernement encourage toute initiative qui va dans le sens de combler cette lacune. C’est donc avec beaucoup de satisfaction que la diplomatie libérienne a accueilli, en début de semaine, cette délégation d’investisseurs européens. Parmi ceux-ci figuraient des représentants de grandes entreprises du Vieux continent, à l’instar de l’allemand Algatec, géant de la fabrication des panneaux photovoltaïques, ou de Vinci, qui n’est plus à présenter dans le domaine de la construction à l’échelle mondiale.
D’entrée de jeu, la première entreprise n’a pas du tout caché ses ambitions : Algatec entend ériger une usine au Libéria. Celle-ci aura pour vocation non seulement de couvrir le marché local mais de s’étendre aussi au régional et voire même au continental. Son offre paraît répondre aux besoins du Libéria, qui, comme bien de pays africains, est en proie à des difficultés de fourniture électrique. L’implantation d’Algatec fera sans doute baisser sa facture énergétique, sans omettre son impact sur l’environnement et sur le marché de l’emploi.
Sur ce point, le projet Algatec pourrait, selon les prévisions, pourvoir des milliers de postes aux autochtones. Dans le même ordre d’idées, les investissements prévus dans l’exploitation du bois offriront de l’emploi aux Libériens. En effet, un des membres du consortium d’entreprises en visite veut ouvrir une fabrique de mobiliers en bois et, à côté, une unité de transformation de rondins en produits finis.
En tout cas, le contact entre les deux parties semble satisfaisant. Il ne reste plus que cette visite se suive d’actions concrètes pour le plus grand bonheur des Libériens.