Afin de venir à bout des difficultés que rencontre la douane congolaise, le Fond Monétaire International (FMI) a proposéau Congo d’informatiser la gestion de ce service en vue d’un meilleur contrôle par les autorités compétentes et par conséquent d’un rendement efficace.
Formulée jeudi dernier par Ahmed OuldBoitil, expert du FMI en mission de travail dans les services de douane des deux capitales du pays à savoir Brazzaville et Pointe-Noire, cette recommandation vise à pallier les entraves au contrôle et à la surveillance des marchandises, et ce, dès leur entrée jusqu’à leur destination finale.
Pour ce faire, le FMI a invité le Congo à lancer un investissement d’environ $ 397 854 dans ce projet d’informatisation. De source officielle, cette sommesera destinée à l’achat d’un serveur qui mettra en liaison tous les sites où se localisent les services de douane.
En plus de cette proposition de financement, quelques dispositions pratiques devraient être prises selon M. Ahmed : il s’agit, entre autres, de l’arrêt des recrutements abusifs, du suivi des marchandises sous douane, de même que la simplification du circuit de dédouanement. Aussi a-t-il évoqué une nouvelle politique qui va consister à introduire un système d’analyse du risque et de sélectivité dans le contrôle des marchandises, la répartition du travail ainsi que la synergie entre les services de bureaux et ceux de surveillance.
En résumé, pour que le besoin de la douane congolaise soit traité, il importe que tant les questions financières que techniques et pratiques fassent l’objet d’initiatives sérieuses de la par des autorités congolaises ; c’est du moins de l’avis de l’expert.