Intégré dans la vision globale de développement des infrastructures portuaires, le projet qui se rapporte au port en eaux profondes de Limbe est à nouveau à l’ordre du jour au Cameroun.
Avec un coût d’environ 848 millions de dollars, financement que recherchent encore les autorités camerounaises auprès des bailleurs de fonds, ce projet a pour but de promouvoir et de réguler le développement économique et social du secteur portuaire. Ceci n’est possible que par la mise en place de structures adaptées à l’activité, à l’image du port de Limbe qui pourra, selon une source proche du dossier, accueillir des navires de fort tirant d’eau.
Il n’est nul doute que l’édification d’une telle infrastructure présentera de gros atouts pour l’Etat camerounais. En effet, une fois construite, celle-ci constituera une valeur ajoutée pour l’économie nationale en raison, par exemple, des quelques 20 000 emplois qu’elle pourvoira. Aussi, situé dans le sud-ouest du Cameroun, loin de la capitale économique Douala, ce port permettra l’industrialisation de la région concernée et donc de réduire l’exode des populations : quoi de plus bénéfique pour la mise en valeur de la zone susvisée.
Pour le gouvernement du Cameroun, il s’agit là d’une affaire à mener à concrétisation puisque les retombées sur la consommation, ainsi que sur le service seront énormes : d’où leur quête incessante de bailleurs depuis que les études de faisabilité ont été mise à disposition en 2009 par une société de droit camerounais financée par des coréens.
Somme tout, le port en eaux profondes de Limbe, après celui de Kribi, prévoit d’offrir un vaste champ d’activités. A ce propos, quatre de ses sites représenteront aussi bien les activités commerciales et industrielles, le cabotage que les terminaux à conteneurs et pétrolier.