A l’issue d’une entrevue avec le chef d’Etat guinéen, Jin – Yong Cai, le vice-président exécutif de la Société Financière Internationale (SFI), la structure de la Banque Mondiale spécialisée dans le financement des entreprises privées, a annoncé un soutien de cette institution en faveur du projet de Simandou.
En fait, la rencontre entre Alpha Condé et le numéro 2 de la SFI portait sur les opportunités de consolidation de l’implication du secteur privé dans la stratégie de développement de l’Etat ouest-africain. Ce, particulièrement, en ce qui concerne la dotation en infrastructures et l’exploitation des mines. D’où, la question du gisement de Simandou : concernant ce projet, les autorités guinéennes et les partenaires techniques du pays ont échangé non seulement sur l’exploitation de cette mine mais aussi sur les programmes de liaison censés prêter main forte aux fournisseurs locaux de cette industrie. Des points dans lesquels la SFI a estimé être en mesure d’apporter sa contribution : il s’agira, surtout et au-delà, de promouvoir un climat favorable aux entreprises du secteur privé ; de cette manière, celles-ci pourront créer des postes, ce qui concourra au bien-être de la nation entière. Cela encore plus perceptible en ce qui concerne les projets miniers car, d’après M. Cai, les entreprises privées peuvent être utiles au développement des ressources naturelles guinéennes.
Avec la longue et riche histoire de collaboration entre la SFI et la Guinée, le gouvernement local est certainement heureux de pouvoir compter sur cette branche de la Banque Mondiale. En effet, la SFI dispose actuellement d’un portefeuille de plus de 162 millions de dollars rien que pour la Guinée. Et, sur 3 décennies de collaboration, cette institution s’est engagée à hauteur de 229 millions de dollars pour des projets guinéens de diverses thématiques.