Face à un tumulte de concurrents malheureux dans l’acquisition du marché pour la concession du deuxième Terminal à conteneurs (TC2) du port d’Abidjan, Dominique Lafont, président du groupe Bolloré Africa Logistics (BAL), a apporté dans un interview une lumière sur les zones d’ombre de ce dossier.
Dossier stratégique pour la Côte d’Ivoire, l’attribution de la concession du TC2 à BAL est intervenue à la suite d’un appel d’offre lancé par les autorités du pays.En effet, après une étude des propositions, le choix de l’Etat ivoiriena été porté sur Bolloré. Ce dernier estime d’ailleurs que « le vainqueur » a été celui qui a manifesté le plus de confiance en ce projet : c’est-à-dire lui.Ainsi, dans l’optique de taire les incessantes agitations, Dominique a révélé à la presse écrite qu’ils ont été les seuls à proposer la meilleure solution, à savoir « le plan de développement le plus crédible des infrastructures en Côte d’Ivoire ».
Autrement dit, Bolloré, plutôt que de privilégier la concurrence entre le Terminal 1 et le second, a pour ambition de mettre l’accent sur l’aspect attractif des infrastructures de chacun d’eux afin de mieux favoriser leur gestion et partant, leur productivité. Cet art, aux dires du président du groupe, les autres candidats à l’appel n’ont pas su le mettre à profit d’où leur échec.
Quoiqu’il en soit, si c’est une expérience à reproduire, le groupe Bolloré Africa Logistics, par la voix de son premier responsable, « n’exclut pas de réitérer l’opération dans d’autres ports du continent » ; surtout qu’il envisage de devenir l’opérateur logistique de référence sur les flux Sud-Sud.