Dans la dernière édition du rapport annuel sur les Perspectives Economiques en Afrique (PEA), publié hier par l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), le directeur du centre de développement de ladite organisation y a déclaré que la croissance ne suffit pas pour réduire la pauvreté. Plutôt, la solution se trouve dans une meilleure gestion des ressources au profit de toutes les sociétés africaines.
En effet, ni la pauvreté, ni le chômage et l’inégalité des revenus, ni la détérioration des niveaux de santé et de l’éducation ne sauront être résorbés par la croissance économique. Bien plus que cette dernière, c’est aux pays du continent, aux dires du directeur du centre,de réunir les conditions propices à la création d’emplois à partir des ressources naturelles de sorte à maximiser les revenus qu’elles génèrent. Cette stratégie permettra d’encourager les investisseurs étrangers et les opérateurs locaux à développer des liens économiques entre eux afin de mieux satisfaire la demande.
Autrement dit, de source officielle, les gouvernants doivent inciter non seulement à une meilleure gestion de la propriété foncière, mais également à des systèmes d’imposition équilibrés et efficaces, de même qu’à une diversification des sources de croissance. Le but est bien évidemment celui de créer des opportunités d’emplois et de développer des capacités de financement en matière de santé, d’éducation et de sécurité alimentaire.
Quoiqu’il en soit, les gouvernements et les investisseurs doivent veiller à ce que les revenus des ressources naturelles et des industries extractives profitent à l’ensemble de la société.
Ainsi, une transformation économique de fond du continent nécessite une connexité entre la croissance économique et le développement humain, lesquels facteurs impliquent que soient mieux administrées les ressources.