Il s’est dernièrement tenu en Corée du Sud, un forum sur la coopération entre Addis-Abeba et Séoul.
Le ministre éthiopiendes affaires étrangères a déclaré que l’expérience était concluante et que son pays intensifierait sa coopération avec la Corée du Sud et profiterait au mieux de son exemple de développement qui reste un modèle pour l’Ethiopie. Dans ce modèle, quelques aspects particuliers ont attiré le ministre éthiopien, à savoir l’importance accordée au développement des ressources humaines, premier facteur de développement économique et non les ressources minières comme pour la plupart des pays d’Afrique. le deuxième point ayant eu le mérite de titiller l’attention du ministre est le progrès accompli dans la métamorphose qui a permis à la Corée du Sud de passer d’un pays dont l’économie reposait sur une activité agricole rurale à un pays industrialisé. En troisième position, le ministre s’est dit impressionné de la modernisation des zones rurales.
En effet, une mise à niveau nationale des zones rurales permet à une couche importante de la population d’avoir accès à l’information et aux services. Dès lors c’est une main d’œuvre plus rentable qui est disponible et des consommateurs potentiels pouvant tirer la croissance. La modernisation des zones rurales n’est donc pas un luxe mais une meilleure implication des habitants concernés dans la vi socio-économique du pays. En contrepartie, l’Ethiopie pense que les entreprises sud-coréennes qui veulent s’implanter dans son pays trouveront de très bonnes opportunités de business. D’après le ministre, les secteurs les plus avantageux pour la Corée seraient certainement l’industrie automobile, les secteurs miniers, agro-alimentaires et textiles.
Par ailleurs, l’Ethiopie également exporte vers la Corée du Sud. Rien que pour l’année dernière, la demande des produits éthiopiens a connu une hausse sur le marché sud-coréen. Il s’agit notamment du café, des graines de sésame, du bétail et d’autres produits.