A Abidjan, la capitale économique ivoirienne, se pose une grande difficulté de circulation du fait de la congestion. Afin de résoudre ce problème, Tata Motors a annoncé la création prochaine d’une usine de montage d’autobus dans ladite capitale.
Communément dénommé embouteillage, les bouchons de la circulation sont très fréquents dans la grande mégalopole abidjanaise au point de constituer un véritable chemin de croix pour les cinq millions d’habitants.
Ainsi, dans un souci de décongestionner le trafic, les autorités ivoiriennes ont pris plusieurs mesures, au nombre desquelles, la construction d’échangeurs ainsi que la mise sur pied de l’usine de montage et d’assemblage d’autobus grâce à Tata Motors.
Présent en Côte d’Ivoire depuis 2005, Tata Motors, la plus importante compagnie indienne de fabrication de véhicules personnels et commerciaux, travaille dans le cadre de la coopération bilatérale qui lie l’Inde à la Côte d’Ivoire. À l’époque, elle avait paraphé avec le gouvernement un accord de financement dont le montant s’élevait à 21,8 millions de dollars. Ce financement devait servir à rénover le système de transport urbain par l’acquisition de « 400 bus de la marque Tata et de pièces détachées d’origine indienne ».
Interrompue à cause du changement de régime en Côte d’Ivoire en 2011, l’opération a été réorientée après la récente visite à New Dehli, en mars dernier, du Premier ministre ivoirien. Désormais, c’est de concert avec la Sotra, le service des transports en commun à Abidjan, que le constructeur indien va tenter de répondre au besoin de mobilité de la population dans la grande ville.
En somme, un peu sonné devant le défi que constituent les embouteillages à Abidjan, les autorités ivoiriennes mettent du leur, notamment le cadre du partenariat avec Tata Motors, pour rendre fluide la circulation dans la mégalopole.