Classé 14ème mondial et 6ème africain en termes de production de phosphate, le Togo comme nombre de pays africains que sont le Maroc, l’Egypte, l’Afrique du sud, le Sénégal, la Tunisie, l’Algérie et la Tanzanie regorge en son sous sol d’une grande quantité de phosphate exportée à travers le monde.
C’est dans le souci de rendre plus efficace l’activité de liée à l’exploitation du phosphate, de le doter d’équipements de haut niveau et ainsi relever sa production en phosphates au niveau africain, que l’Etat togolais s’est engagé fortement ces dernières années afin de mettre à niveau ce secteur en matériels et équipements de pointe.
Dans l’ensemble, c’est 40 milliards de FCA, environ 80 millions de dollars américains qui ont été injectés dans l’industrie phosphatière togolaise par les pouvoirs publics, au cours des deux dernières années.
Vu son poids stratégique au sein de l’économie (40% des recettes ), le phosphate demeure le premier produit d’exportation donc de ce fait un produit phare pour le pays.
En difficultés suite à des manœuvres de prédation émanant d’intérêts étrangers à la fin des années 90, l’on constate sous la conduite de Faure Gnassingbé une volonté de reprise en main via un investissement massif consentis à la fois par les industriels et l’État, en octroyant depuis 2009, 13 milliards de FCA puis la somme de 27 milliards en 2010, permettant ainsi au plan national, de booster la production.
ainsi, le directeur général de la Société Nouvelle de Phosphate du Togo, M. Abalo Kézié après attestation effective des ressources allouées à son secteur à l’initiative de l’Etat, a salué cette contribution qui selon lui permettrait au Togo de monter en puissance , vers une production meilleure tant du point de vue qualitatif que quantitatif.
La plupart des observateurs s’accordent à reconnaître que depuis l’implication directe de la Présidence dans ce dossier, de nombreux freins ont pu être ôtés afin de permettre un assainissement du secteur et une libération des initiatives, via notamment des alliances industrielles rénovés, ainsi qu’un partenariat Public-Privé inédit, qui devrait permettre à l’outil national de s’améliorer de manière conséquente sous cinq années.