Demain mardi, les travaux du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso vont débuter à Yamoussoukro. Dans l’optique de ce rendez-vous au sommet, les deux pays ont commencé hier dimanche à examiner 19 accords de coopération susceptibles d’être signés dans ce cadre.
Il n’est pas du tout erroné de dire que les tractations émaillant le TAC sont déjà entamées. Hier, une réunion ministérielle de préparation à ces auspices a été organisée dans le but de faire « une évaluation précise des 19 projets d’accords proposés par les experts » aux deux Etats, a souligné, en ouverture, le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibril Yipènè Bassolé. Les experts, dont le chef de la diplomatie burkinabé a fait allusion, ont tenu une réunion à Yamoussoukro les vendredi et samedi derniers. Ce qui a suscité la reconnaissance de Charles Koffi Diby, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, qui a proposé de s’approprier ces travaux.
Aujourd’hui encore, le même rythme sera maintenu avec un conseil des ministres conjoint entre les deux pays. A cette occasion, la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso remettront divers dossiers sur la table, dont, entre autres, le projet d’autoroute Yamoussoukro – Ouagadougou, le rétablissement et le prolongement de la ligne ferroviaire Abidjan – Ouaga – Niger et la fourniture électrique et pétrolière du Burkina-Faso par la Côte d’Ivoire. Ces 3 sujets en particulier semblent être les plus importants de ces travaux. Mais, le cadre du TAC dépasse les thèmes relevant de l’économie et des infrastructures. Il pourra être aussi question de politique étrangère, de défense ou d’immigration.
A noter qu’il s’agit de la troisième édition du TAC. La dernière rencontre de ce type avait eu lieu en novembre 2011 à Ouagadougou.