Un séminaire de formation organisé, hier mardi à Yaoundé, à l’égard de plusieurs dizaines de journalistes par le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC) a permis d’imprégner les professionnels de la communication du vocabulaire et des méthodes de production et de commercialisation des deux cultures de rente susvisées.
En effet, l’information est le premier engrais de l’agriculteur, puisque grâce à elle, les producteurs camerounais sont de mieux en mieux aviser des bonnes pratiques post-agricoles leurs permettant de faire rayonner leurs produits sur le marché international.Ce dernier, de plus en plus compétitif et sélectif, pose de nouvelles exigences pour lesdites filières en matière de fermentation, de séchage et de commercialisation.
Fort de ce contexte, le CICC a annoncé dans les medias qu’il a mis en place divers programmes structurants comme ceux d’Appui à l’Organisation de la Commercialisation (AOC), l’Observatoire des Changements Climatiques dans les bassins de production du Cacao et du Café (OC4) ainsi que la « New Generation » et la certification qui, quant à lui, s’inscrit dans une perspective de conformer les produits du Cameroun aux besoins environnementaux et socio-économiques du consommateur.
Outre ces programmes, le Conseil met l’accent sur le rôle clé des ondes et des agents qui y travaillent, qui consiste à relayer, à temps, la bonne information aux hommes du métier, à savoir les producteurs.
En somme, en organisant ce séminaire, l’interprofession avait pour but de sensibiliser les journalistes sur le meilleur traitement et le relai efficace des informations de son secteur d’activitéen vue de mieux promouvoir les filières Café-Cacao.