Le Botswana continue sa difficile lutte contre la sécheresse. Pour ce faire, le pays prend plusieurs mesures destinées à atténuer les impacts négatifs de cette sécheresse au sein de la population. C’est dans ce sens que le gouvernement botswanais a annoncé qu’il autorisait l’exportation du bétail vivant par des particuliers. Traditionnellement, seule la commission de la viande du Botswana peut exporter de la viande bovine au Botswana.
A travers la mesure, le gouvernement espère qu’il y aura moins de perte et cela facilitera la tâche aux particuliers qui veulent agir seul. Il y a deux semaines déjà, le président avait déclaré la saison 2013/2014 frappée de sécheresse. La dérogation permettant aux particuliers d’exporter du bétail sera donc valable jusqu’en fin décembre de l’année en cours.Par ailleurs, toujours dans le cadre de la lutte contre la sécheresse, les autorités botswanaises évaluent la possibilité d’acheminer de l’eau à partir du Lesotho. Le gouvernement a lancé le mois dernier un appel d’offre international pour les sociétés de conseils. L’objet de l’étude est la faisabilité du transport d’eau à partir des hauts plateaux du Lesotho. L’étude devra se dérouler dans les limites de l’accord cadre entre le Botswana, le Lesotho et l’Afrique du Sud en la matière. Selon le ministre botswanais de l’eau, La durée maximale requise par le cahier de charge est d’une année. Les résultats et recommandations de l’étude devront donc être disponibles l’année prochaine.Avec cette piste, les autorités du Botswana espèrent trouver une solution pérenne étant donné que les périodes de sécheresse sont de plus en plus longues et les mesures prises à chaque fois sont généralement ponctuelles.
Les spécialistes de l’eau du pays s’inquiètent étant donné que les barrages qui alimentent les grandes villes sont en perte de vitesse. Celui de Gaborone a perdu plus de 20% de sa capacité et celui Molatedi en a perdu environ 24%. Si rien n’est fait, le Botswana serait l’un des premiers pays africain à être touché par la crise de l’eau.