Une délégation canadienne, en visite au Togo, a été reçue par le Premier ministre togolais en début de cette semaine. Celle-ci avait pour but de présenter, au gouvernement du pays hôte, « un programme d’investissement » dans les secteurs médical et du transport.
Ce projet, d’un montant de sept à douze millions de dollars, devrait permettre la création de mille à mille cinq cents emplois dans les domaines susmentionnés en zone franche.
A l’instar de nombreux pays africains, la République du Togo s’est dotée d’une zone franche dès la fin des années 80. Dans cette zone sont implantés des sociétés pharmaceutiques, des fabricants d’huiles végétales, des assembleurs informatiques, des distributeurs de produits cosmétiques, des prothésistes dentaires ou des entreprises de transport routier, etc.
Depuis le début de la crise en Côte d’Ivoire, le Togo est devenu une plateforme portuaire très capitale pour les opérateurs ouest-africains et même étrangers. En effet, le port de Lomé, le seul en eau profonde de la sous-région, est une zone franche qui ne cesse de se développer rapidement.
Ainsi, le nouveau projet canadien devrait, de plus en plus, renforcer le développement de ladite zone et favoriser une véritable impulsion de l’économie togolaise, laquelle repose essentiellement sur la culture vivrière qui représente 65% des travailleurs.
En somme, l’offre de la délégation canadienne aux autorités du Togo, une fois mise en œuvre, permettra de diversifier l’emploi par l’apprentissage de nouveaux métiers, notamment dans le domaine des industries.