Regorgeant de nombreux cours d’eaux et des terres fertiles propices à l’agriculture, le Mozambique ne jouit cependant pas d’une autosuffisance alimentaire. Ceci, oblige le pays à vivre essentiellement d’aliments importés, en provenance surtout de l’Afrique du Sud et qui ne sont pas à la portée de toutes les couches sociales.
Pour remédier à ce problème alimentaire, le Mozambique vient de bénéficier du soutien d’une collaboration entre l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et l’Agence de coopération brésilienne qui s’associent au gouvernement mozambicain en vue de stimuler la production vivrière du pays. Ce projet qui est le premier du genre entre les États-Unis et le Brésil en faveur d’un pays du tiers monde ; comporte deux volets.
Premièrement, il contribue à apprendre aux agriculteurs à accroître leurs rendements sur la vente de légumes, dont le prix au détail devrait diminuer grâce à la réduction des frais de transport. Ce qui permettra en plus de l’accroissement des revenus des agriculteurs ; d’offrir des produits nutritifs à moindre coût. De plus, il est prévu dès le mois de mai prochain, une formation des agriculteurs et des agronomes mozambicains par des agronomes américains et brésiliens (détachés d’Embrapa, la Société brésilienne de recherche agricole).
Ensuite, le second volet du programme consiste à améliorer l’ordinaire des cantines scolaires grâce à l’achat de produits nationaux, ce qui assurera un marché de plus aux agriculteurs. En outre, cette partie du projet s’inspirera de programmes très réussis au Brésil, où la malnutrition a reculé ces dernières années grâce au programme national de cantines qui ; n’emploie que des produits locaux.
Ce projet rentre dans le cadre de l’Initiative alimentaire américaine pour l’avenir dite « Feed the Future »), qui vise à s’attaquer à la faim dans le monde.