Depuis la mise en vigueur du nouveau code d’ investissement, loi n°15/98 du 23 juillet 1998 qui vient pour parer aux insuffisances de celle de 1989 portant sur l’investissement exclusivement ouvert à l’Etat, le Gabon s’engage par cette présente charte à construire ses stratégies de développements économiques, en se basant sur la réussite du secteur privé.
Tels étaient les objectifs voulus dès la promulgation de cette loi, l’Etat depuis lors, s’est attelé à captiver le maximum d’investisseurs vers ses pôles faisant ainsi graduer le niveau des investissements.
Entre 2007 et 2008, le flux d’IDE entrants atteignaient respectivement 269 et 209 millions de dollars américains. L’indice de protection des investisseurs a cependant atteint une performance de l’ordre de 3.3 comparativement à certains pays développés tels que l’Afrique du sud(4,4), les Etats Unis(8,3), l’Allemagne(5,0). Notons plus particulièrement que si, grand est l’indice, élevé sera la protection.
Dès 2009, à cause du phénomène de la crise, l’indice « flux d’Investissement Etrangers entrants » s’est considérablement détérioré passant ainsi à 33 millions de dollars soit une perte estimée à 176 millions de dollars.
Mais aujourd’hui, et plus que jamais, le Gabon s’engage à relever de grands défis en matière d’investissement. Pour ce faire, il a mis sur place une équipe d’experts qui se chargent de promouvoir son marché. Depuis, c’est environ une masse d’investisseurs qui se bousculent au sein de ce pays. On annonce en fin mars 2011, l’arrivée de 120 investisseurs turcs qui promettent d’injecter des ressources au sein du secteur privé afin de lui permettre de générer des possibilités d’embauche. Notons à cet égard, que les échanges commerciaux entrepris par les deux pays (Turquie-Gabon) suivent une entente conviviale et s’estiment déjà à 17 milliards de FCFA.