Selon un rapport récent de l’Agence de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), les télécommunications, portées par les téléphonies mobiles, sont le secteur le plus dynamique de l’économie gabonaise.
En effet, de 2009 à 2012, la téléphonie mobile a enregistré près de trois millions d’abonnés au Gabon. Elle a également généré un chiffre d’affaires d’environ 780 milliards de dollars. Ces résultats confortent la volonté manifeste des autorités gabonaises d’accéder, à l’horizon 2016, à l’économie numérique.
Selon une source officielle, en portant leur choix sur le développement des télécoms, lesdites autorités en ont fait un élément moteur dans l’économie nationale gabonaise de demain, en dehors du pétrole et des mines. D’ailleurs, le rapport de l’Arcep montre bien qu’aujourd’hui, des ténors de l’économie du pays comme le bois, la banque ou la pêche ne font pas le poids devant le secteur de la télécommunication. Celui-ci est plus dynamique et plus rentable.
Ainsi, à l’ère des Nouvelles Technologies de l’Information et de Communication, le Gabon tire un grand profit de son choix de diversification de son économie, eu égard à la rude concurrence entre les quatre opérateurs qui se partagent son marché : à savoir Airtel, Libertis, Moov et Azur.
Loin donc de constituer un frein au développement socio-économique, le secteur de la télécommunication favorise, à la fois, l’emploi et la facilitation des communications, mieux encore, il contribue à des rentrées d’argent pour le Gabon.
En bref, initialement prévue pour porter ses fruits en 2016, l’économie numérique fait déjà ses effets en République gabonaise, a certifié le rapport de l’Arcep.