Les autorités tchadiennes ont, la semaine dernière, engagé des discussions avec les acteurs publics et privés du secteur des télécommunications, les opérateurs économiques et les établissements de crédits afin de trouver les voies et moyens facilitant le développement de la fibre optique au Tchad.
En effet, depuis plusieurs années, le projet de développement du réseau de fibre optique, entrepris par le gouvernement pour réduire le fossé numérique du pays, évolue nonchalamment. Comme corollaire, l’accès à internet y est cher et la qualité très mauvaise.
Aujourd’hui, le but du gouvernement est d’améliorer la situation en vue de répondre aux besoins, en communication, de sa population et de diverses autres structures comme les opérateurs de la téléphonie, les fournisseurs d’accès, les entreprises ainsi que les organisations internationales. Selon une source proche du dossier, la fibre optique au Tchad est un réseau long 830 kilomètres, alors que son besoin actuel, en la matière, s’élève à 3 544 kilomètres de fibre. Ceci revient à dire que le taux de pénétration d’internet, en 2012, est de 1,9% : chiffre largement en dessous de la moyenne africaine qui est de 15,6%.
Ainsi, pour arriver, d’un point de vue financier, à ses fins, l’Etat tchadien devra mobiliser, selon l’inspecteur général du ministère des télécommunications, une somme de 164 millions de dollars : un financement qui ne s’annonce pas facile en raison du présent contexte de crise économique et de ses effets sur les pays du monde entier.
Quoiqu’il en soit, le Tchad est décidé à se mettre à niveau et se donne les moyens, notamment les échanges avec ses partenaires, pour voir son objectif atteint