En dépit des difficultés rencontrées par la République Démocratique du Congo, le gouvernement prévoit pour l’année 2014 une croissance économique de 8,7% contre 7,8% pour l’année en cours. La croissance économique désigne, en effet, la variation positive de la production de biens et de services marchands dans une économie sur une période donnée. En pratique, l’indicateur le plus utilisé pour la mesurer est le Produit intérieur brut (PIB).
Or, selon des sources officielles, depuis les indépendances en 1960 jusqu’aux années 2000, le PIB par habitant n’a cessé de baisser. En d’autres termes, la richesse individuelle, assimilée au niveau de vie, n’a pas connu d’amélioration. D’où le constat d’une pauvreté qui va grandissante en RD Congo, s’expliquant aussi par les foyers de tension, la corruption et les rébellions incessantes dans le pays.
Pour rappel, l’Est de la RDC a été pendant plusieurs mois le théâtre d’affrontements entre les forces armées nationales congolaises et les rebelles du M23. Bien qu’il y ait eu débâcle du second, la zone fait toujours l’objet de convoitise à cause des nombreuses ressources dont elle regorge. Si elles sont mieux exploitées, ces ressources pourraient contribuer à améliorer le niveau de vie des populations par une augmentation de leur revenu car, selon les statistiques officielles, deux-tiers des Congolais vivent avec moins 1,25 dollar par jour, malgré les richesses contenues dans ce pays.
Face à cette situation alarmante, le gouvernement en place depuis 2012 est résolu à réduire les inégalités de revenu des individus à l’échelle nationale afin de mieux lutter contre la pauvreté. A ce titre, il a entrepris de nombreuses réformes et adopté plusieurs mesures qui visent à faire de la RDC un pays émergent en 2030.