Alors que le 4G est annoncé à travers le monde avec une folle course en Europe, les opérateurs sur le territoire africain semblent encore tarder. La technologie est récente et les opérateurs européens sont à peine en train de l’expérimenter. En France par exemple, sur les 4 grands opérateurs, seulement 3 d’entre eux on récemment lancé le service 4G. Au-delà de ses avantages techniques, les experts continuent à affirmer qu’il induit un coup plus élevé pour l’instant. Toutefois, quelques analystes estiment déjà que le 4G serait la solution pour la connexion haut débit en Afrique.
En effet, le plus grand obstacle à la connexion haut débit en Afrique reste l’infrastructure. L’absence d’une urbanisation planifiée et l’insuffisance d’infrastructure nécessaire ont privé le continent africain d’un réseau ADSL étendu. Pour bénéficier du haut débit, l’Afrique devait investir massivement dans l’installation d’un réseau téléphonique alors que la technologie 4G vient contourner ce problème. Prévu initialement pour les plateformes mobiles, elle permet de bénéficier d’un niveau de connectivité meilleur que celui de l’ADSL et peut être utilisé pour des terminaux fixes via un modem-routeur 4G.
Aussi, les analystes rappellent le boom que la communication mobile ainsi que les transferts d’argent via mobile que le continent africain connait. L’utilisation d’infrastructures ponctuelles plutôt que celle d’une toile continue telle que l’ADSL est sûrement le facteur X que le haut débit attendait pour faire une entrée fracassante en Afrique.
Pour l’heure, le seul paramètre qui reste à évaluer est celui de la maîtrise des coups. Bien que la solution technologique soit à portée de main, les offres de services devront bien être à la mesure du pouvoir d’achat des consommateurs.