En Afrique, bien que le secteur agricole souffre encore d’un manque d’intérêt criant par rapport aux secteurs extractifs, quelques initiatives restent cependant à encourager. C’est dans ce sens que la Banque Mondiale à accepter de financer un programme agricole en Zambie à hauteur de 90 millions de dollars. L’objectif de l’initiative vise à augmenter la production agricole du pays. Lusaka n’est pas le seul pays à bénéficier d’un tel financement. En fait, il s’agit d’un programme régional baptisé « productivité agricole pour l’Afrique australe ». Aux côtés de la Zambie, le Malawi et le Mozambique bénéficieront d’un financement semblable.
Pour les responsables de la Banque Mondiale chargés du secteur agricole, l’Afrique réalise des grands progrès dans ce domaine .C’est pourquoi l’institution de Breton Wood se veut présente à ses côtés pour construire avec elle une prospérité durable et partagée pour toutes ses populations.
Aussi, le secteur agricole dans ces trois pays reste-t-il encore tourné vers une production de subsistance. En Zambie par exemple, le secteur agricole contribue à moins de 15% du PIB national et emploie officiellement environ 7% de la population active. Et pourtant les chiffres officiels montrent que le pays n’utilise que 20% des terres arables dont il dispose et sur le terrain, le secteur agricole pourvoit aux besoins d’une grande partie de la population.
D’un autre côté, l’exportation du cuivre représente à elle seule près de 50% du PIB zambien tandis que le nombre d’emplois disponibles dans le secteur n’est pas proportionnel.
L’augmentation de la production agricole est l’un des principaux moyens pour prévenir le continent noir de toute forme de crise alimentaire. Il s’agit également de la lutte contre l’extrême pauvreté en Afrique où la population ne cesse d’augmenter, contrairement aux ressources naturelles.