La Chambre nationale du commerce et de l’industrie kényane travaille actuellement sur l’impact des coûts de l’électricité dans l’industrialisation du pays. Selon les données actuelles, les coûts élevés de l’alimentation en énergie serait un des principaux obstacles à l’expansion industrielle du pays. A ce jour, les usines et industries dépensent jusqu’à 40% de leurs revenus dans les fraîches électricités. Un projet, actuellement en élaboration, devrait permettre de réduire considérablement le coup du kilowatt/heure qui passerait de 19 à 7 dollars.
Le succès de ce projet devrait dynamiser le secteur de l’industrie et encourager les investisseurs à venir s’y installer. Il s’agit de centrales destinées à produire au total 5000MW, ramenant ainsi la production nationale à 6600MW. Aujourd’hui encore, une grande partie de l’électricité produite au Kenya provient des énergies fossiles. Les autorités ont donc décidé de s’orienter vers des énergies propres à l’instar de l’hydroélectrique, de l’éolienne ainsi que de la géothermie.
Cependant, entre la théorie et la réalisation, il faudra encore patienter. La construction de ces centrales nécessitera des investissements lourds qui ne sont pas encore réunis. Aussi, la réalisation de ces objectifs fait-elle partie d’un programme plus grand, la « Vision 2030 ».
Nairobi compte intensifier sa croissance économique jusqu’à 10%. Jusque-là, l’économie du pays repose encore sur le secteur agricole, dominé par le thé, ainsi que le tourisme.
Les autorités estiment que le pays possède un fort potentiel pour le secteur manufacturier. Le développement de l’industrie de transformation devrait aussi contribuer à diminuer le chômage et impulser d’autres types de commerce sur le territoire. Le Kenya est la première économie de l’Afrique de l’est avec un PIB de plus de 37 milliards de dollars ainsi qu’une croissance moyenne soutenue d’environ 4,8% sur la dernière décennie.