Le programme de développement géothermique djiboutien se trouve sur la bonne voie.
Le gouvernement vient d’approuver six accords de financement conclus avec l’Association internationale pour le développement(AID), la Banque africaine de développement(BAD), le Fonds d’énergie durable pour l’Afrique(FEDA), le Fonds pour l’environnement mondial(FEM) et le Fonds d’Affectation Spéciale pour le Programme d’Assistance à la Gestion du Secteur Energétique.
Destinés au financement de la première phase du programme ,ces accords portent sur une enveloppe globale de plus de 1,1 milliard de Francs djiboutiens (environ 6,1 millions USD) sous forme de prêt, et une autre sous forme de don d’un montant de 2,6 milliards fdj (14,4 millions USD). Mais le coût global du projet est estimé à 5,4 milliards fdj (environ 30 millions USD). Le reste du financement sera pris en charge par l’Agence française de développement(AFD) et le Fonds de l’OPEP pour le développement.
Ce vaste programme de développement de l’énergie géothermique dans la région du Lac Assal, au centre de Djibouti, comporte l’exécution des forages, la réalisation des études techniques, l’étude de faisabilité de la construction d’une centrale électrique et la gestion du projet. Il marque sans doute le début de la fin des inquiétudes djiboutiennes en matière d’énergie et permet en même temps au gouvernement de réaliser un projet vieux de plus de trente ans.
La réussite de ce programme va incontestablement donner un nouvel élan à l’économie djiboutienne quelque peu entravée par le coût très élevé de l’énergie électrique produite uniquement à partir de combustibles fossiles. Le but poursuivi par le gouvernement est également de faire de Djibouti la première nation africaine à utiliser 100% d’énergie propre.