Dans l’ambition de relever ses performances dans la culture du café, le Rwanda se donne des stratégies visant à augmenter le volume de sa production, améliorer la qualité des produits, et, à terme, accroître ses recettes d’exportations de café.
Lundi, le Conseil national des exportations agricoles du Rwanda (NAEB) a lancé une campagne visant à permettre l’utilisation optimale de la capacité des stations de lavage du café dans le pays. D’après Célestin Gatarayiha, chef de la division de café au sein dudit conseil, le Rwanda a vu le nombre de ses stations de lavage du café passer de 210 à 220 entre 2012 et 2013.
Cependant, toutes les stations ne fonctionnent pas à pleine capacité. Il a estimé que sur la même période, 28 stations ont fonctionné bien au-dessus de leur capacité normale tandis que 80 stations ont tourné entre 50% et 100% de leur capacité, 91 stations en dessous des 50% et 21 stations sont à l’arrêt. Il a également souligné que si toutes les stations de lavage exploitaient tout leur potentiel, le volume de la production du café augmenterait de plus de 70% entraînant avec lui celui des exportations et donc un accroissement des recettes.
Durant l’année 2013, le Rwanda n’a pu exporter que 19 969 tonnes de café, ce qui a généré un plus de 50 millions de dollars. De son côté, le directeur général du Conseil national des exportations agricoles a tenu, lundi dans la capitale Kigali, une réunion avec les producteurs de café. Au cours de cette rencontre, il les a encouragés à prendre des initiatives professionnelles ou conjointement avec le Conseil afin de diagnostiquer et résoudre les problèmes qui risquent d’entraver la production du café du Rwanda.