Loin des anciennes méthodes risquées et peu rentables de paiement des salariés en République Démocratique du Congo, presque 70% des fonctionnaires sont aujourd’hui dotés d’un compte courant bancaire leur permettant de percevoir leur salaire à la fin de chaque mois.
Efficace, cette méthode est l’œuvre de l’actuel gouvernement dont l’ambition consiste à rompre avec les techniques anciennes, pour faire place à une distribution plus sécurisée des revenus des salariés congolais.
La bancarisation se définit comme étant un processus visant à ouvrir à l’ensemble de la population (ménages et entreprises) des comptes bancaires. Elle répond à la fois à l’objectif des banques :celui de se procurer les ressources indispensables au développement de leur activité crédit, et à celui des autorités publiques et monétaires, en vue de contrôler la création de la monnaie et les différents flux y afférents.
Entamée en juillet 2012 en RDC, la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat permet à la Banque centrale du Congo de jouer son rôle d’autorité et de contrôler la masse monétaire en circulation à travers les banques commerciales dans leurs transactions quotidiennes.
Bien plus, elle permet aux banques de fidéliser leurs nouveaux clients en leur offrant de multiples services tels que le crédit ou la carte de paiement et de retrait. S’agissant des fonctionnaires, ils sont libérés des ponctions pratiquées sur leur solde par des prédateurs malveillants qui ont été détectés.
Menée progressivement, la réforme dans la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat congolais est une bonne initiative, même s’il existe encore quelques difficultés liées à la faiblesse du réseau bancaire. Ce dernier ne couvre pas l’ensemble du territoire.