Dans sa quête de diversités pour relativiser le poids du pétrole, l’Angola explore plusieurs pistes. Le diamant pourrait faire partie des pistes qui contribueront à cette fin.
En effet, le pays avait annoncé il y a quelques mois sont souhait de faire partie des tops 3 mondiaux dans en matière de production de diamant. C’est également dans cette optique que la société minière de Catoca ambitionne de porter sa production annuelle à 6 millions de carats pour 2014. Sa stratégie vise à élargir sa zone d’exploitation. Des études sont déjà en cours et les résultats semblent encourageants, particulièrement dans la concession de Catota. Les zones ciblées par la compagnie sont celles situées dans les provinces de Luanda Sul, Luanda Norte, Malanje et Cuanza Sul.
L’Angola dispose de la 4ème plus grande kimberlite à ciel ouvert au monde. Selon les données actuelles, les réserves du site de Catoca permettraient une exploitation jusqu’au moins en 2034. Les pépites de kimberlite sont présentes et atteignent les 600 m de profondeur. Aujourd’hui encore, la mine de Catoca est la première fournisseuse du diamant nationale. Elle représente à elle seule près de 87% de la production nationale. Sur environ 1000 kimberlites identifiées, le pays n’en exploite que 3. Ce qui montre combien le potentiel de développement de ce secteur en Angola est vaste.
Le pays a déjà choisi le modèle de développement de ce secteur. Luanda compte évoluer dans le sens d’une activité semi-industrielle, pour permettre l’émergence d’une production par les locaux plutôt que l’implantation pure et simple de multinationales. De la sorte, les populations des régions concernées trouveront une activité lucrative. La législation est déjà prête et l’organisation d’une production artisanale a déjà été prise en considération.