La concurrence est rude entre les entreprises chinoises et européennes de construction routière pour la réalisation de grands travaux publics en République du Congo.
Les premières seraient plus efficaces que les secondes. En termes de durée, les sociétés chinoises mettent un temps moins long à réaliser les travaux qui leurs sont confiés. Ce qui n’est pas le cas chez ses concurrentes européennes qui prennent plus de temps pour mieux contrôler les travaux. Quant aux coûts, les Chinois offrent des avantages intéressants que les Européens.
Alors que les entreprises chinoises jouent la carte des taux préférentiels, les européennes misent sur la sécurité, l’environnement, la qualité et le transfert de technologies aux nationaux par la formation de leurs cadres.
Pour les autorités congolaises le ministre des Grands Travaux, l’offre chinoise est une opportunité intraitable dans la mesure où elle constitue un atout important dans l’accompagnement des projets.
Depuis 2010, les trois quart du budget national des transports sont entièrement consacrés à la construction de routes. Or, les routes ne sont qu’une fine partie des tâches qui relèvent de la compétence du ministère des Grands Travaux.
En clair, quoi que perçue comme déloyales par les sociétés françaises, les avantages financiers offerts par les Chinois permettent aux autorités du pays de pouvoir s’intéresser à d’autres projets tout aussi importants.
Outre l’aspect financier, le volet emploi est un autre atout des services chinois. Ainsi, pour la construction de la route nationale une entre Pointe-Noire et Brazzaville, la société chinoise CSGEC qui en a la charge, emploie trois mille Congolais contre mille expatriés Chinois.
Face à la concurrence des Européens, les entreprises chinoises jouent le tout pour le tout pour remporter les marchés des travaux de construction routière.