Avec l’avènement de la crise économique de 2008 qui n’a pas épargné l’Afrique, les représentants du continent noir, réunis à Alger pensent que la solution résiderait dans l’industrie. Dans le cadre de la 19eme conférence africaine des ministres de l’industrie (CAMI-19), tenue à Alger le 30 Mars, il a été question de l’élaboration d’un plan d’action pour le développement industriel accéléré du continent (AIDA). Elaborer par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) en collaboration avec l’UA le plan AIDA comprends 23 programmes de développement et 53 projets inscrits dans différents créneaux. La première phase de ce plan couterait 1,6 mrd d’euros, un fonds qui proviendrait de bailleurs de fonds, de donateurs, de l’épargne intérieure ainsi que des bénéfices générés par les investissements directs étrangers (IDE). Le vice-président de la Commission européenne a tenu à rappeler que l’UE entend travailler avec les pays du continent » pour le développement économique, pour soutenir l’économie réelle. L’économie réelle, c’est l’industrie, c’est l’entreprise. En Afrique, il faut développer un réseau de PME ». Le président Abdelaziz Bouteflika a souligné que la crise financière mondiale de 2008 avait ramené la croissance moyenne du continent de 6% avant la crise à 2,5% depuis soit une chute de 3,5%. Toujours selon le numéro un algérien, un autre facteur serait également la cause de cette chute » la faiblesse des infrastructures économiques, notamment celles nécessaires à l’industrie et au commerce, que ce soit au niveau de l’énergie, des transports, de la distribution ou des communications. ». De ce fait il prône donc le « développement des infrastructures pour réduire les disparités entre les pays africains, accroître l’attractivité de leurs économes et accélérer leurs croissance. «