L’accord minier signé au mois de mai 2010 entre le gouvernement gabonais et la société marocaine Managem, se matérialisera à la fin de cette année. Il s’agit en effet, du projet aurifère concernant la mine d’or de Bakoudou, située à plus de 650 km au sud-est de Libreville qui devrait entrer en phase de production à partir de juillet prochain.
Les ressources minérales du projet totalisent 2 400 000 tonnes à une teneur de 3.01g/tAu soit 232 000 onces d’or. A l’issue de l’étude de faisabilité, les réserves ont été évaluées à 1 700 000 tonnes à 2.83 g/tAu, soit 155 000 onces d’or. Dans le cadre de l’exploitation de cette richesse, le rythme de production sera de 500 000 tonnes de minerai par an pour produire entre 1200 et 1400 kg d’or chaque année. En outre, soulignons que la construction du projet à nécessité un investissement de 16 milliards de FCFA (34 500 000 dollars) et que sa durée de vie est de 3 à 4 ans.
De plus, la concrétisation de cette activité emploiera plus de 150 gabonais et une vingtaine d’expatriés tout en permettant à l’Etat gabonais de réaliser une recette supplémentaire d’environ 8 milliards de FCFA (17 250 000 dollars) par an.
Enfin, rappelons que l’or de Bakoudou a été découvert en 1940 par le bureau de recherche géologique et minier (BRGM) français et fut légèrement exploité au début des années 1980 par la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG), filiale du groupe français ERAMET, spécialisée dans l’exploitation du manganèse.