Selon un récent sondage effectué par l’institut Fraser, la Namibie serait une destination de qualité pour les investissements miniers en direction d’Afrique. Le pays se place en deuxième position juste après le Botswana. Sur le plan mondial, l’année 2013 a été marquée par un bon notable et le pays est passé de la 45ième à la 30ièmeplace. Ce classement permet d’évaluer l’environnement du secteur des investissements miniers, particulièrement par rapport au climat des affaires, à la compétitivité des marchés et au niveau d’interventionnisme de l’Etat. L’institut Fraser est un think tank canadien qui a était créé dans ce sens.
Pour les autorités du pays, il s’agit d’une bonne nouvelle qui vient de conforter ce que les investisseurs savent déjà. Selon le ministre namibien des Mines, les résultats du sondage Fraser traduisent la confiance que les investisseurs portent sur le gouvernement de son pays. Avec cette confiance maintenue, les conséquences seront positives en matière d’emploi et de sécurité sociale.
Le secteur minier représente une part considérable de l’économie namibienne. Près de la moitié de ses exportations est constituée de ses richesses du sous-sol. Les principales ressources exportées sont le diamant, le cuivre, le plomb, le zinc et l’uranium. Le diamant est le premier produit exporté et représente près de 36% des exportations nationales.
Malgré sa dépendance au secteur minier, la Namibie a été pendant longtemps un des élèves modèle du continent africain. Avec un excédent budgétaire maintenu sur plusieurs années, le pays a creusé son déficit durant la dernière crise économique mondiale. Aussi, ce déficit reste-t-il maitrisé et représente moins de 10% de son PIB. Si le pays ne l’a pas résorbé au cours des 2 dernières années, c’est parce que les autorités avaient opté pour un soutien massif de la croissance par les dépenses publiques pour faire face à la crise.