« L’objectif de la production commerciale du gaz naturel liquéfié en Tanzanie pourrait être concrétisé d’ici 2020 », a déclaré le Dr Emma Msaky, directrice par intérim de l’exploration, la production et les services techniques de la Tanzania Petroleum Développement Corporation (TPDC). Lors du 3e sommet est-africain du pétrole et du gaz, qui a débuté à Dar Es Salam, la capitale tanzanienne, elle a rappelé que l’année 2020 est une date cruciale pour son pays. Sauf circonstances imprévues, le gaz devrait commencer à couler.
L’expérience a montré que plusieurs facteurs peuvent contribuer à faire retarder, voire abandonner certains grands projets dans le secteur du pétrole et du gaz, y compris des contraintes financières. Rassurante, Dr. Msaky a indiqué devant les participants que toutes les possibilités sont réunies pour que la Tanzanie démarre sa production même plus tôt que prévu.
En effet, le pays bénéficie du soutien d’investisseurs, tous expérimentés dans le financement des projets d’exploration et de production des hydrocarbures. La directrice technique par intérim de la TPDC a aussi saisi l’occasion pour démentir certaines informations véhiculées par les médias à propos de la situation d’une usine de production de gaz que le pays s’apprête à construire. Selon elle, celle-ci sera bel et bien construite à terre, mais le lieu de son emplacement n’est pas encore déterminé. « Dès sa réalisation, le gouvernement passera une annonce officielle », a-t-elle précisé.
La construction d’une usine à terre ferme vise à stimuler l’économie locale. En effet, le temps qui s’est écoulé depuis la découverte des ressources naturelles jusqu’au démarrage effectif de la production est dû, entre autres, à la forte intensité capitalistique des investissements dans les industries lourdes en offshore.