Au Sénégal, les travaux de forage du FAN 1, le tout premier puits d’exploration pétrolière en eau profonde ont démarré.
D’une profondeur de 1500 m, ce puits est situé sur le bloc Sangomar, dans le prospect North Fan, une zone dont le sous-sol recèlerait jusqu’à un potentiel de 900 millions de barils d’or noir. Le FAN 1 est détenu en joint-venture par quatre compagnies pétrolières. La plus grosse participation est celle de Cairn Energy Plc (40%), suivie de l’américain ConocoPhillips (35%), du pétro-gazier australien First Australian Resources Ltd (FAR) (15%) et de la société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) (10%). Le programme de forage est entièrement dirigé par Cairn Energy Plc, via sa filiale en propriété exclusive, Capricorn Senegal Ltd, avec la plateforme Cajun Express de Transocean, un navire de forage de 5e génération.
D’après l’accord conclu avec FAR Ltd, Cairn Energy Plc, la compagnie de production et de distribution d’énergie basée à Édimbourg (Royaume Uni) s’est engagée à financer à hauteur de 100% les coûts du puits d’exploration d’essai. En contrepartie, elle obtient le statut d’opérateur ainsi que 65% des intérêts. Le FAN-1, dont l’achèvement des travaux est prévu dans deux mois, et sera suivi, à terme, par un second puits.
Si cette exploration menée dans l’offshore du Sénégal aboutit comme prévu, le pays devrait voir son industrie pétrolière se développer considérablement. Pour cela, ce dernier est invité d’une part, à prendre en considération l’évolution des données énergétiques mondiales et, d’autre part, à créer des conditions attrayantes pour les acteurs potentiels de l’industrie pétrolière. Par cette politique de compétitivité, il pourrait favoriser le développement des investissements pétroliers d’exploration ou de production sur son territoire.