Quatrième économie de l’Afrique de l’Ouest après le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Ghana et aussi deuxième au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), derrière la Côte d’Ivoire, le Sénégal a quasiment toutes les ressources nécessaires pour prendre l’envol tant espéré, mais ça piétine toujours. D’une part il bénéficie d’un environnement politique relativement stable, et d’autre part un statut d’Etat les plus industrialisés de la sous région. Le pays dispose de 500.000 hectares de terres cultivables, des ressources minières comme, l’or, le fer, le phosphate , et bien d’autres atouts pour s’affirmer comme un des poids lourds de l’économie africaine. Toutefois le pays semble s’engager dans la voie de l’émergence même si la croissance de son produit intérieur brut (PIB) reste en dessous du seuil minimum pour faire reculer la pauvreté. Faut tout de même noter que le taux de croissance est de 4 % en 2010, pour un PIB de 12,7 milliards de dollars, selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI), soit 6 160 milliards de F CFA (9,58 milliards d’euros). Le pays de la Teranga doit ce redressement aux infrastructures, priorité de l’Etat, les investissements privés ((1,8 milliard d’euros en 2009), et aussi à la contribution du secteur secondaire au PIB, qui, selon la Banque mondiale, s’est établie à 21,1 % en 2010. Autres apports considérables est la restauration des Industries chimiques du Sénégal (ICS) et la Société africaine de raffinage (SAR) et la constitution progressive d’une base industrielle qui surtout dans la transformation de produits locaux. Le secteur du tourisme et la crise énergétique sont en revanche les points noirs au tableau de l’éclosion économique du Sénégal.