Un mémorandum vient d’être signé entre la ville de Bamako et celle de Pékin et qui vise à assainir la capitale du Mali. Bamako connaitrait en ce moment une gêne dans la circulation à cause d’un centre commercial au centre ville qui engendrerait pas mal d’embouteillages. Ajouté à ceci, l’encombrement dû aux stationnements rendrait l’accès aux deux ponts de la ville très difficile sans parler de l’occupation désordonnée de l’espace public. Alors que le nombre des déplacements journaliers est estimé à plus de 15.000.000, la demande de transport urbain de voyageurs reste largement supérieure. On en veut pour preuve les déplacements des piétons qui sont estimés à environ 500.000 par jour. Le district de Bamako a lui seul produit environ 2.300 mètres cubes par jour de déchets solides, pour une population de deux millions d’habitants environ. Ceci est dû dans un premier temps à l’insuffisance et au mauvais état des équipements, l’absence de décharge finale et d’autre part au non aménagement des dépôts de transit. Or le volume total d’évacuation de la direction des services urbains de voirie et d’assainissement (DSUVA) n’est que de 54,7% de cette production, soit une quantité annuelle de 459.206,5 mètres cube. On comprend bien que ce mémorandum apportera un changement important à la ville de Bamako. Il renforcera les capacités de service du Mali, tout en améliorant l’environnement en milieu urbain à en croire le chef de la commission chargée de l’Economie, de l’Information et de la Technologie municipale de Pékin, Zhu Yan. Pour rappel, le mémorandum a été signé par le maire du district de Bamako, Adama Sangaré et Zhu Yan, chef de la commission chargée de l’Economie, de l’Information et de la Technologie municipale de la ville de Pékin.