Dans le cadre des discussions pour la signature d’un nouvel accord de pêche avec la Mauritanie, l’Union Européenne a mis en évidence les principes qui sous-tendent ce protocole. Il s’agit pour les deux partenaires de développer les richesses dont regorge leur territoire respectif afin de créer de l’emploi pour leur population et, partant, faciliter l’équilibre dans la gestion des ressources sur le plan national.
A cette fin, des notions comme la transparence, le suivi des programmes sectoriels et le partenariat public-privé ont été largement débattues en vue d’une mise en œuvre correcte du nouvel accord. De nouvelles dispositions régissent les relations entre Bruxelles et Nouakchott et entreront en vigueur à partir du 1er août de l’année en cours. Selon le conseiller du ministre mauritanien de la Pêche, l’accord est historique à la fois sur la forme et sur le fond.
Un retour à l’histoire nous montre que les liens entre les deux partenaires se fondent sur l’accord de Cotonou et sur plusieurs autres textes dont le document de stratégie par pays.
L’Accord de Cotonou est le plus complet entre les pays en développement, entre autres la Mauritanie, et l’UE. Depuis 2000, il constitue le cadre des relations de l’UE avec soixante-dix-neuf pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). En mars 2010, la Commission Européenne et les pays ACP ont conclu une deuxième révision de l’Accord de Partenariat de Cotonou faisant suite à une première révision en 2005.
« C’est un accord équitable », a conclu un représentant européen. Il s’inscrit dans la durée et tient compte des bases scientifiques de la préservation des ressources halieutiques qui constituent l’un des points clés de la nouvelle politique européenne.