Après avoir subi, à plusieurs reprises, des attaques des terroristes et des groupes rebelles, les forces de maintien de la paix et celles du Mali sortent de leur tanière pour montrer qui fait la loi dans le pays. En effet, quatre cent trente militaires dont deux cent éléments de l’armée malienne, deux cents de l’opération Barkhane et trente de la MINUSMA se sont mobilisés pour mener l’opération Piana en vue de mettre fin à ces actes terroristes.
«Il y a du banditisme dans la zone du Gourma et c’est ce que nous cherchons progressivement à éradiquer avec l’appui des forces partenaires » a indiqué le général malien Didier Dacko ;ajoutant qu’ « il est aussi possible, compte tenu de l’étendue du territoire, que des forces hostiles puissent habiter cette zone ».
Selon les informations fournies au journal le Monde, par le général Jean-Pierre Palasset, commandant de l’opération française « Barkhane » au Sahel (à N’Djamena au Tchad) , trois personnes ont été arrêtées dans la ville. Au cours de fouilles dans des maisons, un stock très important d’armement, et des munitions par milliers, ont été découverts, ainsi que du matériel électronique et des composants.
Après ces révélations, le général français a tenu à rappeler que Barkhane continuera de mener des actions coups de poing dans la bande sahélienne contre les groupes terroristes. « Mieux, elle sera plus active, après les pertes subies par la MINUSMA, pour rassurer cette force » a-t-il estimé.
Ainsi, les djihadistes sont dans de mauvaises positions car ils ont à leur trousse aussi bien les forces armées nationales que celles étrangères. Cette coopération ne pourrait profiter guère au développement de leurs activités dans le Nord-Mali.