Le Parlement libyen a décidé lundi de se retirer des pourparlers de paix organisées au Maroc par es Nations Unies. D’après certaines sources proches de cette institution, il s’agit d’une réaction du Parlement libyen qui a dénoncé de nouvelles attaques dans le pays.
Au terme d’un vote, cette instance a pris l’option de suspendre sa participation aux négociations impliquant toutes les parties en conflit, comme l’a indiqué Issa Oraibi, membre du Parlement libyen. Un autre élu, Essam Jehani, a rapporté que la CDR a procédé au rappel de quatre de ses délégués du Maroc, pays qui devait abriter ces discussions le jeudi prochain.
Selon l’agence de presse officielle LANA, la CDR a pris cette décision suite à l’attaque à la bombe survenue vendredi à al-Gubba, causant la mort et des blessures à des dizaines de personnes. Ce que la CDR a condamné en accusant les factions rivales de répandre « la violence, le terrorisme et l’extrémisme ».
Depuis septembre dernier, les Nations Unies ont initié plusieurs sessions de discussions entre les différents protagonistes de la crise libyenne. Mais, cela n’a pas mis fin aux affrontements bien que ceux-ci avaient convenu d’une trêve. Ce conflit qui s’éternise en Libye est à l’origine d’une véritable crise humanitaire avec 120 000 personnes contraintes de se déplacer ainsi que des pénuries alimentaires et médicales sans omettre le nombre sans cesse croissant des victimes. Depuis 2011 et la chute du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye n’a jamais réussi à régler ses conflits internes et la montée de la violence ne pourra améliorer cette situation.